Magnum Institute
Le marché du vin et des spiritueux.
2019 et 2020
Le marché du vin et des spiritueux au niveau mondial et national
Le marché du vin et des spiritueux – L’histoire de la vigne et du vin est aussi vieille que l’histoire de l’humanité. C’est depuis toujours un des éléments les plus importants de la société, étroitement lié à la culture et à l’économie. Aujourd’hui l’activité viticole est présente dans la grande majorité des pays du monde et la filière des vins et spiritueux ne cesse d’évoluer. Production, consommation, importation et exportation : voyons comment se porte le marché du vin sur les années 2019 et 2020 au niveau mondial et national grâce à quelques données et chiffres clés.
Le marché du vin dans le monde.
En 2019
Le marché du vin et des spiritueux – La majeure partie de la production mondiale de vin est partagée depuis de nombreuses décennies entre la France, l’Italie et l’Espagne.
Après une année 2018 record, le trio gagnant et tous les autres pays producteurs de vin, sauf le Portugal, ont connu une baisse de production en 2019, en partie à cause des mauvaises conditions climatiques. Ainsi, la production française et italienne a baissé de 15 % et l’espagnole de 24 %.
Malgré cette diminution conséquente, l’Italie reste le premier producteur mondial sur le marché du vin avec 54,8 millions d’hectolitres, suivi de près par la France et ses 49,1 millions puis l’Espagne avec 44,4 millions. À la quatrième place des pays producteurs, on retrouve les États-Unis avec une production relativement stable depuis quatre ans.
Suivent ensuite l’Argentine et l’Australie qui représentent 5 % de la production mondiale de vin chacune.
Après une année 2018 record, le trio gagnant et tous les autres pays producteurs de vin, sauf le Portugal, ont connu une baisse de production en 2019, en partie à cause des mauvaises conditions climatiques. Ainsi, la production française et italienne a baissé de 15 % et l’espagnole de 24 %.
Malgré cette diminution conséquente, l’Italie reste le premier producteur mondial sur le marché du vin avec 54,8 millions d’hectolitres, suivi de près par la France et ses 49,1 millions puis l’Espagne avec 44,4 millions. À la quatrième place des pays producteurs, on retrouve les États-Unis avec une production relativement stable depuis quatre ans.
Suivent ensuite l’Argentine et l’Australie qui représentent 5 % de la production mondiale de vin chacune.
En 2020
Le marché du vin et des spiritueux – L’Organisation Internationale de la Vigne (OIV) indique que la production mondiale de vin serait globalement stable pour cette année 2020 (258 millions d’hectolitres) avec tout de même une tendance légèrement à la baisse, comparée aux cinq dernières années, en partie expliquée par les changements climatiques.
Pour l’Union Européenne, c’est une hausse de 5 % par rapport à l’année précédente qui est attendue pour cette récolte 2020. Toujours selon l’OIV, la moyenne quinquennale de production du trio gagnant, Italie, France et Espagne, a connu une baisse avec 49 % de la production mondiale.
Cette année 2020, les feux de forêt et les sécheresses ont impacté le marché du vin, surtout en Amérique du Sud, où la production a connu une forte baisse par rapport à l’année précédente avec -17 % pour les vins argentins élaborés à partir de cépages les plus fins comme le cabernet sauvignon et 13 % de moins pour le Chili. Même constat en Australie avec 11 % de moins qu’en 2019.
Pour l’Union Européenne, c’est une hausse de 5 % par rapport à l’année précédente qui est attendue pour cette récolte 2020. Toujours selon l’OIV, la moyenne quinquennale de production du trio gagnant, Italie, France et Espagne, a connu une baisse avec 49 % de la production mondiale.
Cette année 2020, les feux de forêt et les sécheresses ont impacté le marché du vin, surtout en Amérique du Sud, où la production a connu une forte baisse par rapport à l’année précédente avec -17 % pour les vins argentins élaborés à partir de cépages les plus fins comme le cabernet sauvignon et 13 % de moins pour le Chili. Même constat en Australie avec 11 % de moins qu’en 2019.
Vous êtes attiré(e) par le secteur des vins et spiritueux ?
Le marché du vin en France.
En 2019
Le marché du vin et des spiritueux – En France, les filières de vins sont présentes dans 66 des 101 départements. Classée deuxième producteur mondial avec ses 4,2 milliards de litres en 2019, la France ne cesse de promouvoir les terroirs dans les vins issus de grands crus comme la Bourgogne ou le Bordelais.
Considéré comme pays ayant le meilleur vin, l’Hexagone peut, par exemple, se vanter de produire d’excellents vins rouges complexes aux arômes d’épices. La variété de ses sols, son climat tempéré et sa grande surface viticole de 810 000 hectares selon les chiffres de 2018 permettent aux vignobles français de planter de nouvelles vignes produisant le vin sur l’ensemble du territoire.
Avec 3,5 milliards de bouteilles consommées en France en 2019, le pays reste son principal consommateur, malgré une baisse du litre par habitant ces 30 dernières années. Sur le marché du vin, que cela soit pour déguster dans l’immédiat ou pour conserver les bouteilles dans une cave, 5 des 10 bouteilles sont achetées en grande surface, 1 au domaine, 1 en ligne ou chez le caviste et 3 au restaurant.
La France est le premier exportateur de vin en valeur et c’est d’ailleurs son deuxième domaine d’exportation après l’aéronautique et avant les cosmétiques. En 2019, ce sont l’équivalent de 2 milliards de bouteilles de vin et d’eau-de-vie de vin qui ont été exportées.
Malgré la taxe Trump qui dit que les vins français qui entrent sur le territoire américain doivent être taxés à 25 %, les États-Unis restent le premier acheteur de vins français, suivi de près par le Royaume-Uni. Viennent ensuite l’Allemagne puis le marché chinois. Les ventes de vins à l’export représentaient au total 13 milliards d’euros en 2019.
Considéré comme pays ayant le meilleur vin, l’Hexagone peut, par exemple, se vanter de produire d’excellents vins rouges complexes aux arômes d’épices. La variété de ses sols, son climat tempéré et sa grande surface viticole de 810 000 hectares selon les chiffres de 2018 permettent aux vignobles français de planter de nouvelles vignes produisant le vin sur l’ensemble du territoire.
Avec 3,5 milliards de bouteilles consommées en France en 2019, le pays reste son principal consommateur, malgré une baisse du litre par habitant ces 30 dernières années. Sur le marché du vin, que cela soit pour déguster dans l’immédiat ou pour conserver les bouteilles dans une cave, 5 des 10 bouteilles sont achetées en grande surface, 1 au domaine, 1 en ligne ou chez le caviste et 3 au restaurant.
La France est le premier exportateur de vin en valeur et c’est d’ailleurs son deuxième domaine d’exportation après l’aéronautique et avant les cosmétiques. En 2019, ce sont l’équivalent de 2 milliards de bouteilles de vin et d’eau-de-vie de vin qui ont été exportées.
Malgré la taxe Trump qui dit que les vins français qui entrent sur le territoire américain doivent être taxés à 25 %, les États-Unis restent le premier acheteur de vins français, suivi de près par le Royaume-Uni. Viennent ensuite l’Allemagne puis le marché chinois. Les ventes de vins à l’export représentaient au total 13 milliards d’euros en 2019.
En 2020
Le marché du vin et des spiritueux – Cette année, la France a produit un peu plus de vin qu’en 2019 : la production s’élèverait à 45 millions d’hectolitres, 6 % de plus que l’année précédente. Toutes les régions sont concernées mis à part le sud-est où la sécheresse a endommagé la récolte. En revanche, Agreste envisage une baisse du volume par rapport à la moyenne des cinq dernières années pour les vins qui disposent de l’appellation d’origine protégée (AOP), c’est-à-dire une grande partie du vignoble de l’hexagone.
La quantité de vins consommés en France a subi une baisse générale avec une dévalorisation de -8 % pour les vins tranquilles. Confinement oblige, les Français se sont tournés vers des vins plus accessibles et les marques de distributeurs (MDD) sortent gagnantes avec une hausse des ventes de 10 %. Mais le déconfinement a entraîné avec lui une hausse des ventes de 7%, aussi bien en valeur qu’en volume. La catégorie de vin qui peut conserver son appellation protégée via le label AOP aussi a connu une hausse de presque 5 %.
En ce qui concerne l’exportation, c’est une année maudite selon certains producteurs. En effet, c’est un coup dur pour le marché du vin français qui doit faire face au Brexit alors que la Grande-Bretagne est un de ses principaux acheteurs, à la taxe Trump qui sévit depuis octobre 2019 et à la crise sanitaire qui a engendré la fermeture de nombreux restaurants et bars partout dans le monde. La France n’avait pas connu une baisse aussi importante de son exportation depuis les années 2008/2009.
La quantité de vins consommés en France a subi une baisse générale avec une dévalorisation de -8 % pour les vins tranquilles. Confinement oblige, les Français se sont tournés vers des vins plus accessibles et les marques de distributeurs (MDD) sortent gagnantes avec une hausse des ventes de 10 %. Mais le déconfinement a entraîné avec lui une hausse des ventes de 7%, aussi bien en valeur qu’en volume. La catégorie de vin qui peut conserver son appellation protégée via le label AOP aussi a connu une hausse de presque 5 %.
En ce qui concerne l’exportation, c’est une année maudite selon certains producteurs. En effet, c’est un coup dur pour le marché du vin français qui doit faire face au Brexit alors que la Grande-Bretagne est un de ses principaux acheteurs, à la taxe Trump qui sévit depuis octobre 2019 et à la crise sanitaire qui a engendré la fermeture de nombreux restaurants et bars partout dans le monde. La France n’avait pas connu une baisse aussi importante de son exportation depuis les années 2008/2009.